Comment guérir ces facettes en fait ? Si je suis
une femme jalouse qui a envie de se mesurer, je dois m’affirmer dans ma
souveraineté, me brancher sur mon amour et oser aller voir la personne
qui me fait travailler pour la remercier. Ainsi je vais m’approcher de
madame par exemple et je vais dire " je voudrais vous remercier, grâce à
vous, je sens que je suis encore jalouse, donc je sais quoi guérir
grâce à vous. Je suis encore une petite fille par rapport à ça. Est-ce
que vous pouvez m’aider, s’il vous plaît ? " Et à la personne
responsabilisée à travers mon acte qui la reconnaît, de m’aider à en
sortir. Par exemple en s’effaçant et en me demandant de briller quelques
instants, sans avoir peur de moi-même. Ce sont là des actes
thérapeutiques. Lorsque je suis en lutte, que c’est ma facette qui lutte
avec mon mari qui veut détenir le pouvoir, qui me pousse à animer la
conférence et que je m’en aperçois ici, à la fin de la conférence je
devrais aller le voir et lui dire : " j’ai compris je suis jalouse de
toi, est-ce que tu veux bien m’aider à trouver ma place ? " Et je vais
trouver moi-même la technique qui va me permettre de m’en sortir, par
exemple lui demander de s’asseoir dans la nature un instant et de
m’écouter animer une conférence rien que pour lui et d’obtenir de lui un
applaudissement. Sans complexe. Pourquoi devrais-je avoir peur de mes
besoins ? Pourquoi n’oserais-je pas dire ce qui me ferait du bien, ce
qui me libérerait de mes maux ? Sachant que si je ne le fais pas ça va
être comme une maladie qui grouille à l’intérieur de moi. J’ai beau
voyager dans le monde entier, rencontrer des gens extraordinaires, lire
des livres formidables, suivre des techniques thérapeutiques
prodigieuses, le mal restera toujours à l’intérieur de moi parce que je
n’ai jamais commencé à l’approcher, à l’éventrer et à l’aimer ( ou aider
? ). Je suis cela, je suis composée de tous ces moi-là. Je ne devrais
plus fuir certaines de mes facettes pour mettre en évidence, sans arrêt
et de manière définitive, celles qui sont déjà appréciées par la
société, celles qui me font déjà plaisir. Parce qu’épanouir des facettes
qui sont déjà réalisées, ne mène à rien. Sortir de ma cave celles qui
me rendent malades, celles qui crient en-dessous, celles qui sont
violentes, celles qui ont encore de la haine, c’est ça qui va me
conduire à la guérison et au bonheur.
En conclusion, je peux manger des aliments bio, je
peux être végétarienne, mais si je ne vois pas la facette de mon être
qui prédomine sans arrêt en moi et qui me mène vers la maladie ou qui a
déjà crée la maladie, ces aliments vont me faire du bien certes, mais je
n’aurai que des rémissions.
Et le comble avec ces facettes c’est qu’elles sont
guerrières, elles vont jusqu’à la mort. Lorsqu’elles sont meurtries,
elles sont capables d’assassiner à notre insu et au vu et au su de tous.
J’ai découvert ces facettes en écrivant ce livre " LA MORT N’EST JAMAIS
UN ACCIDENT ". J’ai eu un frère qui a été assassiné à Madagascar.
Comment ai-je découvert ma facette assassine ? Je suis la fille de mon
père, je suis la sœur de mon frère, je suis l’épouse de mon mari, je
suis la mère de mes enfants. Dans l’enfant de mon père, j’ai voulu
assassiner mon frère parce que depuis que je suis toute petite, j’ai
senti qu’il voulait un garçon et que je n’avais jamais de place. J’ai
tout fait pour y arriver, pour arriver à être préférée sans m’en rendre
compte. J’ai essayé de devenir un homme en arrivant à être diverses
choses. Je l’ai séduit mille fois, il n’y avait rien à faire. La petite
fille en moi s’est dite que si mon frère mourrait, j’aurais alors un peu
plus de chances de l’approcher. Il n’y a aucune justice qui peut
m’empêcher de penser comme cela et de vouloir la mort de mon frère. Je
ne pourrai jamais le prouver, mais la justice à l’extérieur ne peut
jamais prouver le contraire non plus. L’enseignante qui était à
l’intérieur de moi ne voulait pas la mort de mon frère parce qu’elle ne
se sentait pas menacée, au contraire elle était très heureuse de pouvoir
lui enseigner des choses. La mère de famille en moi participait avec
l’enfant de mon père pour assassiner mon père. Et vous savez pourquoi ?
Parce que pour me faire aimer de mon père, j’ai subvenu à ses besoins
matériels à Madagascar, parce que mon pays est pauvre. Et pour lui
plaire, comme mon frère n’avait pas de situation, j’ai dû le porter sur
mes épaules aussi. J’en ai bavé, j’ai trouvé cela injuste que mon frère
puisse se nourrir avec les biens de mes enfants ! Je ne trouvais pas ça
normal d’arriver à nourrir un garçon. Donc au fond de moi, à chaque fois
que je lui donnais quelque chose j’étais malade et cette maladie me
faisait faire des pensées négatives, des souhaits pour qu’il
disparaisse.
Si je vis avec quelqu’un d’important, et j’ai parlé
tout à l’heure de mon mari qui est un homme important, si je suis
jalouse de ce mari et si je ne le lui dit pas, je peux l’écouter, le
voir rayonner et de ma chaise sécréter à la fois des pensées de joie et
de la haine qui vont en fait avoir une importance capitale au fil des
ans alors même que j’ai tout minimisé au départ. La partie de moi
jalouse va vouloir être seule parce qu’elle est convaincue que si elle
était seule elle y arriverait plus facilement. Que si elle était seule
on allait l’aimer elle. Comme vous le voyez, qu’est-ce que cela signifie
en fait ? Si vous vivez avec des tas de gens à la maison et que vous
êtes malades, tout le monde vous aime, mais vous n’êtes pas sûr que tout
le monde souhaite que vous guérissiez, au niveau des SPPA, tout
simplement. En nos enfants se trouvent des SPPA ennemies, en nos maris
se trouvent des SPPA ennemies, en nos femmes se trouvent des SPPA
ennemies comme des SPPA amies.
Démonstration et questions
Si cela vous intéresse, il est possible de vous
montrer en 5 minutes la SPPA qui est à l’origine de vos misères. Mais on
peut aussi dire qu’il y a des SPPA qui sont à l’origine de vos succès,
de votre grandeur, de votre beauté. C’est aussi possible de vous les
présenter en 5 minutes. Ce sujet est profond, il bouleverse. Je vois
bien d’ici le calme dans lequel vous êtes plongés, je vois bien la
réflexion. J’aimerais vous les présenter pour que vous puissiez les
palper, les voir comme moi je les vois parce que maintenant, non
seulement je les vois comme on voit les animaux de pouvoir autour de la
tête d’un chamane, mais je les entends criailler, je vois bien dans nos
yeux le passage d’une SPPA à l’autre, je vois bien celles qui arrivent
avec beaucoup de soleil, comme celles qui arrivent avec des nuages
noirs, comme celles qui arrivent avec des véritables têtes de mort.
Parce que c’est la haine qui nous remplit. C’est comme si nos corps, en
fait, servaient tout simplement pour les besoins de nos SPPA qui
agissent à tour de rôle jusqu’à ce que nous soyons conscients pour
pouvoir laisser consciemment l’une d’elle être en place et la remplacer
par une autre, mais c’est nous qui choisiront alors, ce ne sont plus
elles qui s’imposeront en fonction des circonstances, du contexte, des
émotions.
Il reste 10 minutes, j’aimerais ouvrir ces 10
minutes aux questions, sachant que ce sujet va si loin que je ne peux
pas vous satisfaire pleinement.
Est-ce que quelqu’un a une question ?
Vous n’allez pas me dire que vous pourrez vraiment
m’aider à me connaître en 5 minutes !
La facette de vous qui s’exprime en fait est une
facette qui aime et qui doute. Et ce qui vous freine souvent dans la vie
c’est votre doute parce que la SPPA qui prédomine signale toujours
l’émotion qui va avec. Si vous aviez démarré la phrase en disant " vous
avez parlé de 5 minutes et j’aimerais y croire " ça aurait donné un
autre résultat. Mais vous avez démarré avec une vibration de doute.
Est-ce que vous arrivez à le voir et à vous rappelez qu’à chaque fois
que vous écoutez peut-être des conférences vous notez peut-être beaucoup
de choses, mais qu’au fond vous cherchez une vibration que vous n’avez
pas encore vraiment trouvée et qui vous pousse à poser cette question ?
Je crois que c’est celle-là qui est intéressante à voir et la recette
serait de lui faire plus de place pour qu’elle puisse elle aussi
s’exprimer, quitte à ce qu’elle anime une conférence sur le doute et sur
la valeur du doute dans notre vie quotidienne. N’est-ce pas là un cas
intéressant ? Est-ce que vous osez avouer, sans avoir peur, que vous
doutiez qu’en 5 minutes on puisse vous connaître ?
(inaudible)
Alors si ça vous intéresse, tout à l’heure je vais
signer mes ouvrages à " L’Espace Bien-Être " et je vais animer un
atelier sur les SPPA demain, vous serez la bienvenue et je vous promets,
comme je vous promets à vous tous ici, que cette SPPA qui a commencé à
s’exprimer ne va pas laisser la place. Vous ne pouvez rien faire, vous
ne pouvez même pas l’étouffer. A chaque fois que vous allez me parler,
ça va être le doute qui va arriver en premier. Parce qu’elle sait que
vous avez une chance de pouvoir trouver une réponse avec moi. C’est pas
seulement pour me provoquer, c’est parce qu’elle cherche.
Une autre question ?
Oui, vous dites qu’il y a un séminaire demain, mais
c’est ce soir à 20h30 à la salle 2.
Je vous remercie parce que vous avez réussi en 5
minutes à me montrer ma SPPA qui ne veut pas du tout entrer dans le
monde du logique, qui ne retient jamais rien dans le monde pratique.
Merci infiniment, c’est valable dans l’autre sens. En effet, je n’ai pas
retenu du tout l’heure du séminaire. Mais je suis aussi ça et il y a
une raison pour que cette fa