- Où était-il quand je suis entré à la banque ?
- Il n’existait pas.
- Mais maintenant qu’il est sur mon compte, il
existe. Si je comprends bien, il vient de venir au monde ?
- Certainement.
- Qui l’a mis au monde, et comment ?
- C’est moi, avec ma plume et une goutte d’encre
-en tapant sur le clavier de mon ordinateur- lorsque j’ai écrit 100 000 F
à votre crédit, sur votre demande.
- Alors, c’est vous qui faites l’argent ?
- Assurément ! La banque fait l’argent de chiffres,
l’argent moderne. Nous fabriquons l’argent de chiffres lorsque nous
prêtons des comptes aux emprunteurs, aux particuliers ou aux
gouvernements. Lorsque vous sortez de la banque avec notre emprunt de
100 000 F, il y a une nouvelle base à chèque qui n’y était pas
auparavant. Le total des comptes en banque du pays y est augmenté de
100 000 F.
Bien que la grande majorité d’entre vous pense le
contraire, les banques ne prêtent pas leur argent ou celui que
les épargnants sont venus y déposer !
Les banques prêtent de l’argent qu’elles créent
elles-mêmes à partir de rien, exactement comme le ferait un
faux-monnayeur... et ceci est légal ! Mais on n’en parle le
moins possible. La « chose » est d’ailleurs recouverte d’un terme
pompeux : « Le droit d’émettre du crédit » !
Je vous fais grâce des pages d’histoire sanglantes
qui ont permis aux banquiers d’obtenir ce privilège... Certaines banques
prêtent même des sommes pouvant aller jusqu’à 40 fois leur avoir
propre, c’est à dire la fortune de la banque plus celle que les
épargnants y ont déposé. Ce rapport s’appelle le « coefficient de
liquidité ». Il est basé sur le fait que les emprunteurs ne vont pas
tous en même temps demander la totalité de leur emprunt sous forme de
billets de banque ! En effet, les hommes d’affaires achètent en biens
des places différentes et éloignées, au moyen de chèques : c’est bien
plus pratique et surtout, bien moins dangereux.
Ce système est vicieux et insultant :
- D’une part parce qu’il n’y a aucune raison pour
que ce soit uniquement les banques qui aient le droit de s’imprimer des
billets... Pourquoi pas vous et moi, ou le gouvernement ? Ce serait
d’ailleurs plus logique !
- D’autre part parce que nous sommes obligés
d’emprunter de l’argent si nous voulons vivre. En effet la population et
les échanges commerciaux augmentent et la masse monétaire doit
augmenter. Sans dettes auprès des banques,pas d’argent
supplémentaire et tout s’arrête! Imaginez le cas d’un enfant qui
grandit, mais dont le volume sanguin n’augmente pas…
- De plus, cet argent créé à partir de rien, qui
n’appartient donc pas plus aux banques qu’à vous et moi, on a encore le
culot de vous réclamer dessus un intérêt !
Mais cela devient encore sournois et abject -je
dirais même une véritable folie- quand vous comprenez que cet intérêt à
payer, c’est de l’argent à trouver en plus de la somme prêtée ! Comme
l’argent nouveau est créé uniquement par des sommes prêtées, on vous
demande donc de rapporter de l’argent qui n’a et ne sera jamais créé...
Ceci parait donc impossible, et c’est
collectivement impossible ! Si je réussis, un autre fait
banqueroute : Parce que tous ensemble, nous ne sommes bien sûr
pas capables de rapporter plus d’argent qu’il n’en a été fait ! Pour
reprendre le cas du corps ci-dessus, c’est comme si l’on vous disait : «
Ok, voici du sang pour grandir, mais tu m’en donneras 10% par année
pour la peine » ! ?
Pour aider à comprendre cela, imaginez encore une
île où cinq naufragés produisent les différentes choses nécessaires à la
vie, et de l’autre, un banquier qui leur prête de l’argent. Pour
simplifier, disons qu’il y a un seul emprunteur au nom de toute la
communauté, que vous appellerez Paul.
Paul décide, au nom de la communauté, d’emprunter
au banquier un montant suffisant pour faire marcher l’économie de l’île,
disons 1000 F à 10 % d’intérêts. A la fin de l’année, Paul doit
rembourser les intérêts de 10 % à la banque, soit 100 F. 1000 moins 100 =
900, il reste donc 900 F en circulation dans l’île. Mais la dette de
1000 F demeure. Le prêt de 1000 F est donc renouvelé et un autre 10 %
doit être payé à la fin de la deuxième année. 900 moins 100 = 800, il
reste 800 F en circulation. Si Paul continue ainsi à payer 10 %
d’intérêts à chaque année, au bout de 10 ans, il ne restera plus
d’argent sur l’île. Mais la dette de 1000 F demeurera, et le banquier
sera autorisé à saisir toutes les propriétés de l’île... C’est quand
même simple, le système bancaire !
BANQUIER : c'est un type qui te prête un
parapluie quand le soleil brille, et te le réclame quand il commence à
pleuvoir.
Pierre Desproges
Pour essayer de faire comprendre à un enfant de dix
ans ce qu'est l'économie de marché, je vais encore vous raconter une
histoire, mais celle-ci est vraie… Elle illustre bien l'esclavage
suicidaire auquel nous a conduit l'argent.
Imaginons que sur terre il n'y ait qu'une seule
banque, un seul taux d'intérêt. Aucun argent ne vient donc alimenter le
système de l'extérieur à part la lumière du jour et l'énergie du soleil.
Le jeu commence :
Q. Bonjour, Banque Mondiale, j’ai besoin de 10 000
F.
R. Moi, la Banque Mondiale, je vous prête cet
argent pour un an, à un taux de 6 %.
Q. Chère banque, l’année est maintenant passée mais
je constate en fait qu’il n’y a toujours que 10 000 F en circulation.
Je ne peux donc pas vous rembourser 10 600 F…
R. Vous avez raison. Je vais donc vous faire deux
propositions. La première est la suivante : «Je vois que vous êtes
sérieux et travailleur, ne vous en faites pas. Payez-moi les intérêts et
gardez de l'argent ! »
Q. Dans ce cas, je vais vous payer 600 F et il n'y
aura plus que 9400 F en circulation. À ce rythme, au bout de dix-sept
ans, il n'y aura plus un franc dans ma caisse. J’aurais toujours payé
les intérêts, jamais le capital. Au bout de dix-sept ans je n’aurais
donc plus d'argent et je vous devrais toujours 10.000 F !
R. C'est pour cela que je vous conseille tout de
suite la deuxième solution ! «Ecoutez, vous vous donnez tant de mal
et vous êtes si honnête. Ne vous souciez même pas des intérêts qui sont
si ridicules. Je vous les prête aussi, à 6 %. Ce qui fait 36 F par an. »
Q. Si je comprends bien, je vous dois au bout de
cette année 10 600 F. Mais dans cinq ans, je vous devrais 13 382 F,
c’est à dire 10.000F plus les intérêts 5x600 F + 5x32F. Au bout de vingt
ans le chiffre sera multiplié par trois, nous en serons à 32 071 F.
R. En effet, au bout de vingt ans, la différence de
22 071 F par rapport aux 10 000 F du départ sera pour moi un gain
virtuel, puisque je n'ai pas touché l'argent, que vous n'avez d'ailleurs
pas. Je n'ai fait qu'augmenter mes quantités de crédit -la somme que
vous me devez…
Q. Ne trouvez-vous pas que c’est une escroquerie ?
R. Allez, vous êtes un homme honnête qui tiendra sa
parole.
Q. Mais là, de toute façon, je ne saurais plus
comment faire pour tenir mon engagement.
R. Mais voyons, je suis votre partenaire et je vous
aiderais. Je vous dirais combien d'impôt vous allez payer, combien de
jours de vacances je vous accorderais… Je sais où est le seuil de la
douleur, je n’exagérerais pas.
Q. Mais vous me tiendrez en votre pouvoir. Vous
pourrez exiger l'argent quand bon vous semblera, car vous saurez que je
ne pourrais pas payer.
R. En effet, vous trouverez toutes les
échappatoires, vous vous tordrez dans tous les sens, vous aurez honte,
mais vous ferez ce que j'aurais décidé : Pour votre bien !
Q. Vos clients ne sont pas stupides et ils vont
bien se rendre compte de votre arnaque!
R. L'atout dont je dispose est que je ne joue pas
ce jeu qu'avez-vous, mais également avec vos enfants, vos amis, vos
frères et soeurs. Chacun est lié par la parole. Je fais tout pour
favoriser la concurrence, la compétition, tout autour du globe, pays
entre pays, et je vous plonge dans la méfiance, les uns envers les
autres, pour que vous soyez coupés les autres, de l'énergie collective.
Surtout, je vous laisse dans l'ignorance au sujet
de mon jeu. Si il y a 10 000 F en circulation, vous ne pouvez pas
rembourser 10 600 F. Mais comme tout le monde participe, vous faites
pareil.
Il y a cependant aujourd'hui beaucoup de gens qui
ont démasqué ce va-et-vient perpétuel. Mais c'est un peu tard ; les
banques possèdent presque la totalité des richesses de ce monde, grâce à
la dette.
Je suis la banque mondiale qui accorde des crédits
de développement et je ne le fais pas gratuitement. Les taux d'intérêt
sont ma source de richesses et cela me permet de maintenir ainsi tout le
monde dans la dépendance et l'esclavage.
Fin du jeu…
Vous avez donc deux solutions pour vous en sortir :
Soit aller puiser chez les autres, soit donc faire de nouveaux emprunts
pour payer vos intérêts...
Exemple : « Monsieur le, banquier, je
ne peux pas payer les intérêts que je vous dois, au sujet de l’argent
que je vous ai emprunté, et je ne veux pas arnaquer mon prochain. Que
dois-je faire ?? - Et bien, cher Monsieur, je vais vous prêter à nouveau
de l’argent pour que vous puissiez payer vos dettes…»
C’est d’ailleurs ce que nous constatons dans la
société d’aujourd’hui : chômage, multiplicité des banqueroutes de
particuliers et de compagnies, hypothèques sur hypothèques, les plus
faibles et les moins brutaux tombant devant la concurrence, faute de
pouvoir d’achat global suffisant chez les consommateurs.
D’un autre côté, croissance continuelle des dettes
publiques ! Les dettes publiques, résultant d’un flot d’emprunts
incessant pour payer les intérêts des sommes empruntées, ne résout pas
pour autant le problème. Cela crée une dette de plus en plus lourde, qui
augmente exponentiellement au fil des années. Avec un tel système -qui
est parfaitement légal, pour 1 F emprunté à 10 %, nous devrons payer
dans 100 ans plus de 13.000 F !
La catastrophe se précise : tous les pays du monde,
y compris les USA deviennent endettés jusqu’au cou. Rien qu’au Canada
(chiffre 1985), le 80 % des impôts des particuliers (32
milliards de $) a servi à payer la dette publique. Il ne reste donc pas
grand chose pour payer les services... Pour les pays du tiers monde,
vous pouvez entrevoir les conséquences. C’est un véritable jeu de
l’avion et ces derniers sont en bout de chaîne…
Notre système monétaire est comme un terrible
vampire que vous avons laissé s’installer dans la société. Il suce le
sang du peuple, en lui laissant strict minimum pour respirer, et
s’approprie encore son bien matériel et son territoire… Et les personnes
inutiles, celles qui sont loin de chez vous et qu’on ne voit pas, elles
peuvent crever!
Cette manière de faire l’argent du pays, en
endettant gouvernement et particuliers, établit donc une véritable
dictature sur les gouvernements ainsi que sur les particuliers. Comme le
relève à juste titre le Pape Pie XI :
« Ceux qui contrôlent l’argent et le crédit
sont devenus les maîtres du monde. Sans leur consentement, nul ne peut
respirer. »
Le gouvernement souverain est devenu -en parfaite
connaissance de cause… un signataire de dettes envers un petit groupe de
profiteurs. Le ministre, qui représente 25 millions d’hommes (cas du
Canada), de femmes et d’enfants, signe des dettes impayables. Et comme
garantie, c’est tout le pays !
Les gouvernements se transforment donc en
percepteurs d’impôts ! Aussi la législation consiste-t-elle surtout à
taxer le monde et à placer partout des restrictions à la liberté. On a
des lois pour protéger les remboursements aux faux-monnayeurs légaux
(les banques). On n'en a pas pour empêcher un être humain de mourir de
misère...
De nos jours, les gansters font de la
politique. Il est vrai qu’il est plus facile de braquer les gens avec
des lois qu’avec des revolvers.
Sim
Il y en a bien quelques-uns uns qui réagissent,
comme par exemples le sénateur américain Jack Metcalf, qui siège au
parlement de l’Etat de Washington depuis 1966 : « Si le peuple
américain permet aux banques privées de contrôler l’émission de sa
monnaie, les banques et les compagnies qui auront grandi autour de ces
banques, déposséderont les gens de toutes leurs propriétés jusqu’à ce
que leurs enfants se réveillent sans abri sur le continent que leurs
pères avaient conquis. »
Il y a eu également Lincoln et Kennedy. Ce sont
les deux seuls présidents américains qui ont osé s’attaquer à ce
monopole bancaire de la planche à billet. Mais curieusement, ils se sont
fait assassiner peut après leur accession au pouvoir...
Pour la presse dite « indépendante », elle n’a
d’indépendance que le nom... La presse, indépendante ou pas, est une
prostituée de luxe ! Lors d’un banquet donné en son honneur à New-York
lors de sa retraite, John Swinton, qui fut un temps rédacteur en chef du
« New York Time» fit la déclaration suivante, en réponse à un toast
porté à la « presse indépendante» :
« Quelle folie que de porter un toast à
la presse indépendante ! Chacun, ici présent ce soir, sait que la
presse indépendante n’existe pas. Vous le savez et je le sais. Il n’y en
a pas un parmi vous qui oserait publier ses vraies opinions, et s’il le
faisait, vous savez d’avance quelles ne seraient jamais imprimées. Je
suis payé $250 par semaine pour garder mes vraies opinions en dehors du
journal pour lequel je travaille. D’autres parmi vous sont payés le même
montant pour un travail similaire.
La fonction de journaliste est de
détruire la vérité, de mentir radicalement, de pervertir, d’avilir, de
ramper aux pieds de Mammon, et de se vendre lui-même, de vendre son pays
et sa race pour son pain quotidien. Vous savez cela et je le sais.
Quelle folie donc que de porter un toast à la presse indépendante ! Nous
sommes les outils et les vassaux d’hommes riches qui commandent
derrière la scène. Nous sommes leurs marionnettes : ils tirent sur les
ficelles et nous dansons. Nos talents, nos possibilités et nos vies sont
la propriété de ces hommes. Nous sommes des prostituées
intellectuelles...»
Et voici deux documents exceptionnels qui
expliquent avec clarté, le système financier et monétaire international.
C’est tout simplement hallucinant !
https://www.dailymotion.com/relevance/search/annunakis/video/x5je9j_le-dollar-et-la-banque-centrale_news
et
https://www.dailymotion.com/video/xryjf_le-jeu-de-largent-archives-oubliees_business